Après des études littéraires, des périples en Afrique et en Asie, puis un voyage en Amérique du Sud sur « les traces de Charles Darwin » récompensé par le jury du concours Kodak Grand Voyageur, Gérard Planchenault intègre le stage en 1981/82. Guidé par Henry Coste pour qui il a une immense reconnaissance, il se lance dans le photojournalisme, et s’illustre dans des publications nationales et internationales comme Life Magazine. Il est aujourd’hui formateur à la Nikon School à Paris.
La conception et la réalisation de ces parutions ont été le fruit de mes échanges avec Henry Coste pendant le stage.
Ces images ont en commun d’avoir été pensées « Studio » c’est-à-dire Symbolisation et Stylisation. Les fonds sont épurés, les formes et les lignes contrôlées afin que l’attention de l’observateur puisse se focaliser sur le sujet, sur le message à faire passer. D’où la nécessité d’avoir une intention photographique affirmée afin de penser et d’écrire le sujet en amont du déclenchement : le déclic intérieur doit précéder le déclic de l’appareil.
« Less is more » a écrit Ludwig Mies Van Der Rohe, directeur en 1930 du Bauhaus, mouvement artistique qu’Henry citait souvent tant son apport novateur et révolutionnaire bouleversait le monde de l’architecture, du design et de l’art.
L’impact émotionnel ou esthétique doit être intense. Il ne peut être déclenché que par des centres d’intérêt communs à tous les hommes : la vie, la mort, la peur, l’amour, la beauté, le désir de victoire sur soi-même, sur l’autre, l’estime de soi.
Les techniques photographiques utilisées doivent servir cette intention et Henry n’avait de cesse de répéter « Minimum de moyens, maximum d’effets ». Il nous inculqua très vite une notion essentielle pour la pratique de la photographie professionnelle : « Une bonne photo c’est une photo qui arrive dans les délais, qui est publiée et payée ».
Merci Henry pour ton précieux enseignement qui m’a permis de vivre en accord avec mon idéal professionnel.
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